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L'agriculture mondiale, une fracture grandissante !

L'agriculture mondiale, une fracture grandissante !
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15 janvier 2012

Mon prix sera le votre !

 

Mon prix sera le votre ! plantu

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15 janvier 2012

EDITORIAL

EDITORIAL


    Aujourd’hui les inégalités entre les pays du nord et les pays du sud persistent, la question de la réduction de ces inégalités survient surtout suite à une période de crise alimentaire.

    Les émeutes de la faim de 2008 ont remis à l’ordre du jour la question de la faim dans le monde. Celles-ci ont eu lieu en Amérique latine (Mexique et Argentine), en Afrique (Maroc, Egypte, Sénégal) et en Asie (Indonésie, Tibet). Elles touchent les populations défavorisées mais pas seulement, les classes moyennes sont désormais touchées, puisque les prix ne font qu’augmenter. Nous pouvons constater qu’une plus large population est atteinte par la question de la faim. Demain les crises alimentaires mondiales se multiplieront remettant en cause le système politique et économique des géants de l’agriculture.
    Depuis la libéralisation des échanges dans les années 1990, les agriculteurs des géants mondiaux (Europe et Etats-Unis) ont été mis en concurrence avec les paysans des pays les moins avancés. Les pays du nord fixent les prix des denrées alimentaires car leur agriculture est subventionnée, ils deviennent donc gagnants de la mondialisation agricole. De plus ceux-ci sont en autosuffisance alimentaire et même excédentaires. Les pays du sud ne subviennent pas à leurs besoins alimentaires mais favorisent un maximum les exportations,  pour ensuite racheter les produits qui leur manquent. Cette « concurrence déloyale » a permis aux pays du nord de s’enrichir défavorisant ainsi les pays du sud.
Pour mettre fin à cette concurrence, nous devrions tous nous tourner vers une démondialisation du marché agricole qui impliquerait une régionalisation de l’agriculture, et ainsi revenir à une agriculture vivrière dans les pays du sud.

15 janvier 2012

La division nord/sud de l’agriculture mondiale

La division nord/sud de l’agriculture mondiale

 

   En - 400 000 avant JC les Hommes étaient nomades. Puis au néolithique (-10 000 avant JC) les Hommes sont devenus sédentaires, c’est l’apparition de l’agriculture. Les Hommes ont commencé à déboiser pour créer des terres exploitables.
    Aux XXVIIIe et XIXe siècles, c’est le début du libéralisme économique. D’ailleurs David Ricardo a présenté la théorie des avantages qui consiste à importer ce que les autres pays font mieux ou moins cher : c’est le tout début de la mondialisation.
    Au début du XXème siècle, l’agriculture mondiale permettait de nourrir environ deux milliards d’individus. Au milieu du XXème siècle l’agriculture s’est développée dans les pays riches. Suite à la Seconde Guerre mondiale, la révolution agricole contemporaine est apparue (mécanisation, engrais, minéraux, pesticides,…). Il y a également eu la révolution verte en Asie (Inde et Chine). Ainsi la productivité a augmenté  dans ces pays. Ce qui a eu comme conséquence de faire baisser les prix sur le marché mondial puisque les produits étaient abondants. Or ce phénomène a mené au blocage du développement et à l’appauvrissement des pays qui n’ont pas connu cette révolution agricole comme par exemple l’Afrique. Ce qui a conduit à la sous-alimentation et à l’exode rural.
    Afin de réguler les marchés à l’échelle mondiale l’OMC, organisation mondiale du commerce créé 1996 a accordé des subventions  à l’agriculture. Or les différents pays n’ont pas pu y répondre de la même manière. Deux cas se sont présentés : d’un côté les systèmes agricoles du Nord qui disposent de politiques agricoles ont bénéficié d’aide de soutien des revenus, de subventions, d’aide à la formation, de moyens de production,…Ceux-ci ont pour but de construire un appareil de production efficace en tirant un maximum de profit. A la tête de cette agriculture on trouve les deux grandes puissances mondiales : les Etats-Unis et l’Union Européenne. Cette agriculture représente 6%  d’actifs et bénéficie d’un revenu fort. De l’autre côté, les pays du Sud (PMA pays les moins avancés) ne bénéficiant pas de politique agricole sont retardés, la pauvreté apparaît. Ces pays ne sont plus compétitifs, ils sont aujourd’hui largement concurrencés. Or cette agriculture est très importante puisqu’elle concerne 60 % de la population mais les revenus sont faibles.

15 janvier 2012

Une démondialisation vers une régionalisation de l’agriculture

Une démondialisation vers une régionalisation de l’agriculture

 

    La libéralisation des échanges dans les années 1990 a mis en concurrence les paysans des pays pauvres face aux paysans des pays riches. Cela fut bien évidemment une catastrophe pour les populations du sud, les empêchant ainsi de se développer car ceux-ci n’arrivent pas à tirer suffisamment de profit de leur activité.
    Pour réduire les inégalités, une des possibilités serait de distribuer des aides aux agriculteurs des pays pauvres pour les mettre sur le même pied d’égalité. Mais cela ne semble pas très envisageable car les états du sud ne peuvent tout simplement pas distribuer autant d’aides qu’en Europe ou aux Etats-Unis.
    C’est pour cela que la solution la plus envisageable serait une régionalisation de l’agriculture des pays pauvres afin de protéger et de renforcer une agriculture vivrière comme l’ont fait les pays européens après la seconde guerre mondiale. Pour ce faire, les Etats du sud doivent augmenter les droits de douane pour limiter les exportations vers les pays du nord. Ainsi les paysans du nord devront réorienter leur agriculture vers des marchés intérieurs car les productions qu’ils exportaient vers les pays pauvres disparaitraient. Par conséquent, les consommateurs des pays développés devront payer leur panier d’alimentation plus cher qu’auparavant. Ainsi les pays du Nord et du Sud vivraient tous deux d’une agriculture vivrière. Grâce à une démondialisation de l’agriculture mondiale d’aujourd’hui et une régionalisation de celle-ci.

15 janvier 2012

Bibliographie

Bibliographie


Dufumier, Marc. Lallau, Benoit. Nourrir le monde sans épuiser la terre. Alternative économique, octobre 2010, n°295, page 94.

 

Estival, Laurence. Pour en finir avec la faim. Alternative économique, septembre 2010, n°294 bis, pages 8 à 11.

 

Mazoyer, Marcel. Roudart, Laurence. La fracture alimentaire et agricole mondiale : état des lieux, causes, perspectives, proposition d’action. Revu politique et parlementaire, 2009. n°1051. Disponible sur : http://www.fsagx.ac.be/eg//documents/040_M%20Mazoyer_la%20fracture%20alimentaire%20et%20agricole%20mondiale.pdf


Rainelli, Pierre. L’agriculture de demain gagnants et perdants de la mondialisation. Le Felin, 2007. 157p. Echeances. ISBN-13 978-2866456405.


Rastoin, Jean-Louis. Nourrir 9 milliards d’hommes en 2050 ? ADPF, 2005. 151p. ISBN 978-2-914935-48-7.

Mon prix sera le votre !, Plantu. Disponible sur : http://www.in-terre-actif.com/22/dossier_le_commerce_equitable

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